Restauration d'objets
L'atelier propose différentes prestations pour vos outils et couteaux abîmés
Si vous êtes attaché à un couteau ou un objet utilitaire qui a mal vieilli ou connu une mésaventure, l’atelier Culann est là pour vous !
Difficile de parler de la restauration d’un point de vue général, tant chaque pièce et le travail à effectuer dessus est unique. Globalement, lorsque qu’une pièce m’est confiée pour une restauration/réparation, plusieurs solutions sont possibles en fonction des attentes qui vous amènent ici.
La restauration
Très souvent, la restauration s’apparente plus à un nettoyage et un entretien poussés. Les lames sont libérées de l’oxydation, la structure de l’objet n’est pas modifiée, le but étant de ne pas le dénaturer ni lui enlever son vécu. Idéalement, une fois fini, il aura l’aspect d’un objet ancien, très utilisé parfois, mais qui a été entretenu. Les défauts majeurs les plus communs (comme hélas, le fait qu’à une époque la lame ait été grattée à la meuleuse…) sont atténués si cela n’a pas d’impact sur la géométrie de la lame.
Ce type de travail convient par exemple à une pièce ayant un passé important et une histoire que l’on veut conserver.
La remise en état
Ici, les modifications sont plus importantes : l’objet gardera son aspect ancien au maximum, mais il pourra être nécessaire de le modifier afin de le rendre utilisable à nouveau, ce qui inclut par exemple une éventuelle modification de la géométrie de la lame (rectification des affûtages et défauts dus à l’utilisation), une reprise de l’émouture, du manche, etc.
Ce type de travail s’effectue souvent sur des pièces se transmettant dans la famille depuis plusieurs années, tel que le couteau du grand-père que l’on veut remettre à jour pour l’utiliser à son tour.
La remise à neuf
Le nom parle de lui-même : ici s’effectue généralement un changement visuel important, c’est-à-dire un polissage complet si nécessaire. C’est un procédé à privilégier pour les objets encore utilisés et récents. Il ne convient pas à une pièce d’époque, ce qui serait désastreux pour une pièce historique.
Un exemple typique est celui d’un couteau de chasse acheté il y a quelques années, mal entretenu (voire pas du tout).
La reconstruction / copie / réparation
Il s’agit d’un stade intermédiaire possible entre chacune des étapes, quelque soit l’âge de l’objet.
Par exemple, une lame appartenant à un couteau familial depuis 150 ans peut être incorporée à un nouveau manche. La lame peut simplement être restaurée et associée à un manche d’une fabrication récente.
Mise en garde
Il faut bien prendre en compte qu’il existe toujours une possibilité d’abîmer certains objets lors de leur restauration, certains pouvant présenter des défauts cachés tels que des tapures (fissures), ou des changements de pièces obligatoires (pièce de cuir cuite, manche totalement irrécupérable, etc.).
Par conséquent, avant d’accepter de travailler ou non sur une pièce, j’ai idéalement besoin de l’avoir en main. Je peux voir sur photo si oui ou non la restauration est envisageable, et éliminer certains cas qui sont trop dangereux pour l’intégrité de l’objet, mais seul un examen physique permettra d’en être sûr.
C’est pour cela que tant que je n’aurais pas l’objet en main, je ne pourrais pas vous dire avec certitude si oui ou non je travaillerai à sa restauration. Un maximum de précautions doivent être prises, car il vaut mieux avoir un objet non restauré qu’un objet détruit.
Une fois l’objet étudié physiquement, s’il est possible de travailler dessus sans risque, le projet de restauration sera à définir au cas par cas en fonction de l’objet, de son état et de vos attentes.
Voici quelques exemples de restaurations réalisées à l’atelier.
Si vous souhaitez soumettre un projet, vous pouvez le faire en bas de cette page.
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