Les valeurs de l'atelier Culann
Travailler le métal peut s’avérer très polluant selon les choix techniques ou d’approvisionnements réalisés.
L’atelier Culann vous présente ses engagements.
Aspect environnemental
Pour les traitements chimiques, ma procédure est simple. D’ordinaire dans la coutellerie, et l’industrie métallurgique en général, pour les traitements chimiques et le décapage, on utilise des acides (chlorhydrique ou sulfurique) avec un taux de concentration élevé.
Toutefois, dans ma démarche de respect de l’environnement, j’utilise tout simplement du vinaigre. Par rapport aux autres produits chimiques classiques, le vinaigre présente de très nombreux avantages : pas de toxicité à l’usage, risque d’accident inexistant, pollution proche de zéro. De plus, un bidon de 5 litres de vinaigre dure plusieurs mois, et une fois utilisé à son maximum, il peut être confié à la déchetterie sans risque pour qui que ce soit (cela reste du vinaigre domestique avec une forte concentration en fer).
Le seul inconvénient est le temps nécessaire pour obtenir le traitement chimique voulu, car là où un acide « classique » n’a besoin que de quelques secondes à quelques minutes, le même effet avec le vinaigre prend de quelques heures à plusieurs jours.
J’utilise également pour les traitements des couteaux (et pour tout l’atelier en général) des huiles végétales naturelles sans additif. Mises à part quelques exceptions pour certaines machines (perceuse à colonne, marteau pilon), l’entretien complet de l’atelier se fait à l’huile de colza et celui des couteaux à l’huile de lin (qui ne sont ni toxiques, ni allergènes).
J’utilise beaucoup l’acier de recyclage ; je m’approvisionne auprès des ferrailleurs de la région en priorité, et sur des types d’acier facilement identifiables et reconnus pour leur qualité (ressorts d’amortisseurs, lames d’essieux, etc.).
Je tente au maximum de gérer mes ressources et déchets de manière propre et écologique : mes chutes d’acier sont rentabilisées au maximum, les rebuts sont ensuite triés et confiés aux ferrailleurs de ma région, afin de les réorienter vers leur circuit traditionnel (vente et recyclage).
Concernant les essences de bois utilisées, je travaille avec des entreprises spécialisées ayant le label écoresponsable et fournissant le suivi des différents produits. Ainsi, je peux être amené à utiliser du bois en provenance du pays Châtillonnais par exemple. Cela s’applique aussi pour les parties animales exotiques (os de zèbre par exemple) où je suis informé des conditions et raisons d’abattage (le plus souvent, dans un but de régulation de population, ou suite à une menace épidémique).
Du bois de cerf, utilisés quelques fois pour des manches de couteaux. Il s’agit de bois de cerf que me donnent souvent des promeneurs les ayant trouvés au cours d’une randonnée. Cela me permet de ne pas avoir à passer par un circuit d’élevage/abattage d’animaux, les bois étant ainsi obtenus sans que cela nuise à un animal.
Gestion des ressources
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